Au cours des 25 dernières années, le matériel vidéo spécialisé et dédié (unités de traitement graphique, ou GPU) est passé du matériel de jeu innovant et coûteux du milieu à la fin des années 1990 à des éléments de première classe dans pratiquement tous les ordinateurs personnels modernes d’aujourd’hui. La conception du GPU l’a rendu idéal pour certains types d’images très rapides, et les logiciels de jeux et de 3D ont rapidement déplacé le "travail" du processeur vers le GPU pour tirer parti de cette puissance de traitement supplémentaire. 

L’adoption du GPU par Photoshop n’a été rendue pratique que par l’émergence d’une interface logicielle commune au GPU (appelée Open GL) qui offrait des méthodes standard d’utilisation des GPU sur les systèmes Macintosh et Windows. OpenGL a été au coeur des premières fonctionnalités 3D de Photoshop introduites il y a plus de 10 ans, d’abord comme un avantage spécial de "Photoshop Extended", puis ensuite incorporées dans chaque abonnement de Creative Cloud pour Photoshop.

Au fil du temps, les capacités matérielles et les personnalisations croissantes ont dépassé les limites de ces API multiplates-formes d’origine. Désormais, les API GPU "natives" pour Windows (Direct X) et Macintosh (Metal) offrent une meilleure stabilité et des performances supérieures à celles de l’ancienne génération d’API.

Avec cette transition vers de nouvelles API natives et le récent redémarrage des outils 3D sur Adobe, qui intègre la gamme de Substances des produits 3D, le moment est venu de mettre fin à l’ensemble de fonctionnalités 3D héritées de Photoshop et de se tourner vers l’avenir pour découvrir comment Photoshop et les produits de Substance vont fonctionner ensemble et donner vie aux meilleurs modèles 2D et 3D modernes sur les produits Adobe avec des API GPU natives plus stables.